Comme toi peut-être, j’ai commencé tôt à me poser des questions sur l’humanité. Ce que je voyais autour de moi ne faisait aucun sens : violence, viol, vol, guerre, famine, souffrance, tricherie, mensonge, massacre, pillage, maladie, mort. Même si je venais d’un environnement favorable – deux parents éduqués, doux et généreux habitant une ville canadienne tranquille – je ne pouvais ignorer le sort de la majorité des êtres humains.
À 14 ans, une observation d’OVNI me catapulta dans le monde de l’exopolitique. Des expériences subséquentes m’amenèrent à explorer les mondes invisibles. C’est ainsi que j’appris que les autorités nous mentaient à ce sujet… ainsi que sur bien d’autres points. Parallèlement, je me passionnai pour les arts martiaux (ceinture noire en jiu-jitsu), la biologie (Bac. Hon.), l’éducation (M. Ed.), et le plein air. J’enseignai ces disciplines autant au niveau privé que public (secondaire, universitaire, éducation aux adultes).
À 31 ans, je plongeai à fond dans le maternage (allaitement à long terme, lit familial, école à la maison) et dans la vie alternative (écovillage, permaculture, électricité solaire, jardinage avec les élémentaux, médecine vibratoire, géobiologie, et j’en passe). J’y serais probablement encore, à essayer d’être une bonne grand-mère tout en sauvant la planète, si mon troisième enfant n’avait pas souffert d’une maladie mortelle. Il échappa à la mort de justesse 14 fois, mais le dommage cérébral fit de lui un handicapé mental profond. Toute la famille – papa, maman, sœur, frère – passa beaucoup de temps et d’argent à le garder en vie, puis à le stimuler mentalement.
C’est ainsi que je découvris de nombreuses techniques de santé alternative, dont la guérison « spirituelle ». Rien n’y fit ! Mon rôle de bonne mère m’amena à retourner enseigner dans une école privée internationale, pour que mes deux ados « normaux » puissent avoir accès à une éducation idéale. Je retournais à la maison chaque soir épuisée, face à un enfant malade et un partenaire découragé.
Les chemtrails furent la goutte qui fit déborder le vase. J’ai compris qu’il n’y avait plus de place où se cacher (même pas les écovillages en pleine nature), plus de techniques efficaces pour sauver la planète (même pas la permaculture) ni de méthodes pour aider l’humanité souffrante (même pas la guérison « angélique »), plus de technologie de pointe pour nous offrir l’abondance que nous sentions mériter (même pas l’énergie libre). En désespoir de cause, j’ai pris mon premier atelier de Personocratia avec Ghis (Ghislaine Lanctôt). Par la suite, j’ai graduellement laissé mes rôles et mes attaches pour partir à la recherche de mon âme.
Ghis m’ayant offert d’écrire avec elle la série des Livrets de Personocratia, j’ai passé huit ans à cette tâche énorme d’étude de tous les systèmes et de la solution concrète à chacun. Nous résumâmes en mille pages tous les domaines liés à la conspiration de l’élite mondiale et de ses maîtres démoniaques. C’est ainsi que j’ai compris qu’aucun sauveur extérieur ne pourrait m’aider dans ces temps apocalyptiques – ni les « maîtres ascensionnés » ni les « bons aliens ». Je devais apprendre à devenir mon propre sauveur. Pour y parvenir, les livres de Sri Aurobindo et de Mère devinrent mes outils de prédilection. Ils me permirent d’accepter que l’Homo sapiens est une espèce transitoire et que le Divin en moi (âme) et dans toutes choses (esprit) manifeste actuellement les conditions idéales sur terre pour la création d’un nouvel être divin matériel.
Wow ! L’incarnation sur terre à ce moment crucial devient donc une chance fantastique de participer à cette élaboration sans précédent. Je m’y applique à 100 %, non pas en méditant dans une caverne, en développant mes pouvoirs occultes, en cessant la citoyenneté ou en me nourrissant de prana, mais en m’abandonnant totalement à mon âme. C’est la première des trois transformations et la plus difficile, car mon ego si chèrement construit se bat comme un tigre pour garder sa place de conducteur de mon corps.
Mes vieux rôles sont presque oubliés; mes personnalités égotiques et les peurs qui y sont reliées se dissolvent graduellement. Je m’applique à suivre les aspirations de mon âme aussi souvent que possible. Je lui ai donné mon corps physique, vital et mental. C’est ce que j’écris, ce que j’enseigne, ce que je vis. Je suis enceinte de mon vrai moi divin et les contractions ne font que commencer !